L’ordre de Prémontré
L’ordre de Prémontré. 900 ans d’histoire,
par Dominique-Marie DAUZET,
éd. Salavtor, 2021.
Né en 1121 à Prémontré, dans une vallée de la forêt de Saint-Gobain, dans l’Aisne, cet ordre de chanoines réguliers fondé par saint Norbert allie la vie contemplative communautaire à la vie pastorale active. Son développement considérable dans l’Europe médiévale n’est comparable qu’à celui de l’ordre cistercien, son contemporain. Avec quelque six cents maisons de l’Irlande à la Terre sainte, en passant par l’Angleterre, la Flandre ou l’Espagne, cet ordre canonial, français d’origine, a traversé, non sans périls, la guerre de Cent Ans, la Réforme luthérienne, la Révolution française et les totalitarismes du XXe siècle. Sa longue histoire, passionnante, est trop méconnue. Pour la première fois, à partir des sources et des archives, elle est racontée ici pour un grand public, comme une aventure. Présent aujourd’hui dans les cinq continents, l’ordre de Prémontré, toujours en expansion, fête en 2021 son neuvième centenaire, le regard tourné vers l’avenir.
Vie de Saint Norbert
Vie de Saint Norbert. Fondateur des prémontrés,
trad. J. Wuillème,
éd. Amalthée, Nantes 2005.
Ce récit de la vie de saint Norbert, fondateur des prémontrés (début XIIe siècle), a été écrit en latin quelque temps après sa mort. En voici la première traduction française.
Elle présente l’intérêt de décrire certains aspects importants de la vie de l’Église du XIIe siècle : organisation, fonctionnement, relations avec le pouvoir politique et la féodalité, fondation et origines d’un ordre religieux, les prémontrés, l’histoire de la vie d’un saint, Norbert. Ce texte montre certains aspects de l’hagiographie médiévale (ses naïvetés, mais aussi son érudition), de l’anthropologie religieuse, des mentalités de l’époque, du culte des reliques, des apparitions du diable.
L’histoire présente Norbert comme un héros, comparable à un chevalier d’une chanson de geste. Sa valeur littéraire est certaine.
(4e de couverture)
Saint Augustin
Saint Augustin,
par Tarcisius Jan VAN BAVEL, Bernard BRUNING et Marie-Françoise
DISPA,
Fonds Mercator 2007.
Augustin d’Hippone fut une personnalité d’une grande complexité : intellectuel, mystique, moine, évêque, philosophe et penseur biblique. Depuis des siècles, ses Confessions comptent parmi les classiques de la littérature mondiale : pour la première fois dans l’histoire de la culture, un auteur s’étendait longuement sur lui-même, replaçant l’être humain au centre de l’histoire. Cet ouvrage vise à une compréhension plus intime de l’homme au cœur ardent. Symbole iconographique inséparable de la figure augustinienne, le cœur se décline d’ailleurs telle une constante dans le livre, au fil des illustrations. Une vingtaine de spécialistes cherchent à éclairer la pensée du saint et abordent sous différents angles ce personnage de premier plan, avec l’Afrique du Nord, centre de ses activités, comme toile de fond. Ils étudient également de multiples aspects de l’immense héritage légué par Augustin à l’ensemble de l’humanité.